quand faire appel à l'ostéopathie pour mon animal?

lors de problème locomoteur

C'est le problème le plus fréquent pour lequel on fait appel à l'ostéopathie : boiteries, arthrose, suivi de dysplasie, dissymétrie de démarche, mauvais aplombs, positionnement des membres… en effet, en redonnant une meilleur mobilité / fluidité au corps on participe grandement à la gestion de la douleur. Il est fréquent que l'on puisse se passer de l'utilisation systématique ou trop fréquente des anti-inflammatoires. De plus, le complément dans certains cas de mélanges de plantes ou de micronutrition permet de diminuer encore la nécessité de faire appel aux molécules anti-douleurs fortes et de les garder pour les cas où d'autres approches ne sont plus suffisantes. On préserve ainsi l'organisme, et lui permet d'avoir toutes ses capacités pour les supporter lorsque cela est vraiment nécessaire.

De même, les problèmes de faiblesses postérieur, parésies, voir paralysies représentent une indication de l'ostéopathie. Il faudra très souvent une investigation plus profonde pour comprendre la cause de la mauvaise conduction nerveuse (radio, scanner, IRM...) ainsi qu'un traitement médicamenteux associé, mais, même en cas d'hernie discale avérée, l'ostéopathie peut être indiquée et améliorer les choses. Il faudra alors voir en fonction de la clinique de l'animal, son état de santé, son âge, la persistance ou non des symptômes avec un traitement, et également les finances du propriétaire pour choisir si on tente d'abord une approche ostéopathique ou si on part directement en chirurgie. Ce sera en fonction du rapport bénéfice/risque pour l'animal.

lors de maladie chronique

Pour des problèmes récidivants, fragilité de certains individus, souvent d'origine indéterminée il peut être intéressant de voir si un rééquilibrage ostéopathique, voir un soutien de l'organisme avec certaines plantes ne permet pas d'améliorer les choses. En effet, en permettant une meilleur circulation tant vasculaire que nerveuse ces approches peuvent parfois résoudre le problème ou tout du moins diminuer la fréquence des traitement. Ainsi, gastrite, mal assimilation, otite, dermatite de léchage, anxiété... peuvent avoir une indication pour faire appel à ces médecines.

lors de choc physique ou émotionnel

Tout traumatisme, même bien géré sur le moment ,peut laisser des séquelles mêmes asymptomatiques pouvant être à l'origine de troubles plus ou moins importants par la suite. Il est donc intéressant dans ce cas de remettre le corps en équilibre pour limiter les conséquences ultérieurs. En général, on respecte au moins une latence de 8 jours après un trauma avant d'intervenir afin de laisser le temps au corps de lâcher les restrictions de mobilité mises en place physiologiquement pour se protéger. Une intervention trop rapide pourrait être inutilement douloureuse pour l'animal. Il faut également laisser le temps au corps de commencer à éliminer les hématomes. Les seuls raisons qui pourraient justifier une intervention plus rapide seraient que l'animal n'est pas soulagé malgré les anti-douleurs et a tendance à se dégrader. La plus part du temps, si l'animal est soulagé par les traitement, on attend la fin du traitement avant de se voir.

Lorsque l'animal vieillit

 Avec l'âge apparaissent souvent de petits désagréments : arthrose, raideurs matinales, mauvaise humeur, manque d'entrain, comportements étranges. L'ostéopathie tout comme la phytothérapie aide pour la prise en charge ces petits soucis et contribuent à améliorer le confort de vie de l'animal.

Lorsque l'animal grandit

La croissance est souvent le siège de beaucoup de modifications en peu de temps dans le corps de l'animal. Ainsi, des tensions peuvent apparaitre, et si les capacités d'adaptation du corps sont dépassées, cela peut favoriser l'apparition de boiteries intermittentes, d'anomalies de démarche, de mauvaise position les membres ou de la mâchoire pouvant même être à l'origine de déformations osseuses. Il peut donc être intéressant de contrôler  l'équilibre de l'organisme si ce genre de symptômes apparaissent ou en préventif, en milieu et fin de croissance.

En post-opératoire

 Le rééquilibrage, voir, l'utilisation de compléments peuvent être indiquées pour accompagner la cicatrisation, limiter les brides cicatricielles et accélérer la rééducation.